• Je ne sais pas de qui c'est, mais c'est tellement vrai !!!

    Vacances :

    1969 : Après avoir passé 15 jours de vacances en famille, en Bretagne, dans la caravane tractée par une 403 Peugeot, les vacances se terminent. Le lendemain, tu repars au boulot, frais et dispos.

    2015 : Après 2 semaines à la Réunion et à l'Ile Maurice, obtenues à peu de frais grâce aux « bons vacances » du Comité d'Entreprise, tu rentres fatigué et excédé par 4 heures d'attente à l'aéroport, suivies de 12 heures de vol. Au boulot, il te faut 1 semaine pour te remettre du décalage horaire !

     

    Du lait, du beurre et des oeufs :

    1969 : Tu vas chercher du lait chez le crémier, qui te dit bonjour, avec ton bidon en alu, et tu prends du beurre, fait avec du lait de vache, coupé à la motte. Puis tu demandes une douzaine d'oeufs qu'il sort d'un grand compotier en verre. Tu paies avec le sourire de la crémière, et tu sors sous un grand soleil. Le tout a demandé 10 minutes.

    2015 : Tu prends un caddie de merde dont une roue est coincée et qui le fait aller dans tous les sens sauf celui que tu veux. Tu passes par la porte qui devrait tourner mais qui est arrêtée par ce qu'un benêt l'a poussée, puis tu cherches le rayon crémerie, où tu te les gèles, pour choisir parmi 12 marques le beurre qui devrait être fait à base de lait de la communauté. Enfin tu cherches la date limite...Pour le lait : Tu dois choisir avec des vitamines, bio, allégé, très allégé, nourrissons, enfants, malades ou mieux en promo avec la date dessus et la composition. Pour les 12 oeufs : Tu cherches la date de la ponte, le nom de la société et surtout tu vérifies qu'ils ne soient pas fêlés ou cassés et paf !!! Tu te mets plein de jaune sur le pantalon !!! Tu fais la queue à la caisse. La grosse dame devant toi a pris un article en promo qui n'a pas de code barre ... Alors tu attends, et tu attends ... Puis toujours avec ce foutu caddie de merde, tu sors pour chercher ton véhicule sous la pluie. Tu ne le retrouves pas car tu as oublié le N° de l'allée . Enfin après avoir chargé la voiture, il faut reporter l'engin pourri et là, tu vas t'apercevoir qu'il est impossible de récupérer ta pièce de 1 euro. Tu reviens à ta voiture sous la pluie qui a redoublé. Cela fait plus d'une heure que tu es parti.

     

    Faire un voyage en avion :

    1969 :Tu voyages dans un avion d'Air France. On te donne à manger et t'invite à boire ce que tu veux, le tout servi par de belles hôtesses de l'air, et ton siège est tellement large qu'on peut s'asseoir à deux.

    2015 :Tu entres dans l'avion en continuant d'attacher ton ceinturon qu'on t'a fait retirer à la douane, pour passer le contrôle. Tu t'assoies sur ton siège et, si tu éternues un peu trop fort, tu mets un coup de coude à ton voisin. Si tu as soif, le steward t'apporte la carte et les prix sont ahurissants.

     

    Michel doit aller dans la forêt après la classe. Il montre son couteau à Jean avec lequel il pense se fabriquer un lance-pierre :

    1969 : Le directeur voit son couteau et lui demande où il l'a acheté pour aller s'en acheter un pareil.

    2015 :L'école ferme. On appelle la gendarmerie. On emmène Michel en préventive. TF1 présente le cas aux informations en direct depuis la porte de l'école.

     

    Discipline scolaire :

    1969 : Tu fais une bêtise en classe. Le prof t'en colle deux. En arrivant chez toi, ton père t'en colle deux autres.

    2015 : Tu fais une bêtise. Le prof te demande pardon. Ton père t'achète une console de jeux et va casser la gueule au prof.!!!

     

    Dominique et Marc se disputent. Ils se flanquent quelques coups de poing après la classe :

    1969 : Les autres les encouragent, Marc gagne. Ils se serrent la main et ils sont copains pour la vie.

    2015 :L'école ferme. FR3 proclame la violence scolaire, relayée par BFMTV et ITélé en boucle et TF1 au journal de 20 heures. Le lendemain, Le Parisien et France Soir en font leur première page et écrivent 5 colonnes sur l'affaire.

     

    Jean tombe pendant une course à pied. Il se blesse au genou et pleure. Sa prof Jocelyne le rejoint, le prend dans ses bras pour le réconforter :

    1969 : En deux minutes Jean va beaucoup mieux et continue la course.

    2015 : Jocelyne est accusée de perversion sur mineur et se retrouve au chômage, elle écopera de 3 ans de prison avec sursis. Jean va de thérapie en thérapie pendant 5 ans. Ses parents demandent des dommages et intérêts à l'école pour négligence et à la prof pour traumatisme émotionnel. Ils gagnent les deux procès. La prof, au chômage et endettée se suicide en se jetant d'en haut d'un immeuble. Plus tard, Jean succombera à une overdose au fond d'un squat!!!    

     

    Arrive le 25 octobre :

    1969 : Il ne se passe rien.

    2015 : C'est le jour du changement d'horaire : les gens souffrent d'insomnie et de dépression.

     

    On vit une époque vraiment formidable !!!


    2 commentaires
  • Vous venez de recevoir le poème de la chance.

    Surtout ne le détruisez pas et ne le transférez à personne, à aucun de vos contacts par mail, nan nan.
    Faut pas faire ça.
    C'est pas bien et ça sent pas bon.

    Recopiez le à la main sur une feuille de papier libre et allez le réciter à dix personnes de votre connaissance ; amis, patron, concierge, inspecteur des impôts, etc...
    J'ai bien dit "à la main" !!!
    Manuscritement.
    Pas photocopié, scanné, polycopié, etc... Nan !
    A - la - main !

    Si vous ne le faisiez pas, le malheur s'abattrait sur votre belle mère, vos poissons rouge mourraient noyés dans d'atroces souffrances et votre pastis se transformerait en sirop d'orgeat.
    Et je ne vous parle même pas de la couleur de l'eau dans votre cuvette de chiotte !

    Donc le voilà :

    " Ô toi aux yeux d'azur, d'un vert pur comme la mer des océans,
    Ô toi aux seins de biche, d'une texture que seuls courbent les vents.
    J'te trouve moche."

    A - LA - MAIN !


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  • Alors ? Qu'est-ce que vous faites de beau ?

    Moi... rien.
    Je suis au boulot, mais comme tout le monde... je ne fais rien.

    Tiens, pas plus tard que lundi dernier, mon chef est venu dans mon bureau :

    - Alors ? Qu'est-ce tu fais Pierrot ?

    - Rien. Et vous ?

    - Rien non plus.

    - Z'avez rien à faire ?

    - Non...

    - Et pour moi ? Z'auriez pas un petit projet dans un tiroir ?

    - Ben non...

    - Même poussiéreux, je suis preneur !

    - Désolé. Y'a rien.

    - Une panne peut être ?

    - Non. Tout fonctionne.

    - Même pas un truc qui pourrait éventuellement tomber en rade dans quelques temps ?

    - Non.

    - Même pas pour du "peut-être" ?

    - Même pas...

    Mardi matin, il revient me voir :

    - Alors ? Qu'est-ce tu fais de beau Pierrot ?

    - Ben... Pareil qu'hier.

    - Ah ! Quand même ! Tu t'es trouvé une occupation !

    - Pfffff....

    Vers 13 heures, je me décide à aller le voir.
    Sa porte est fermée.
    Je demande à la secrétaire :

    - Il est là le chef ?

    - Oui, mais il fait sa sieste.

    - A quelle heure t'es supposée le réveiller ?

    - Vers 14h30.

    - Bon, je reviendrai...

    Je laisse passer 15h, le temps que le chef ait fini d'émerger :

    - Chef ?

    - Oui ?

    - Je peux prendre mercredi et jeudi ?

    - Bien sûr ! Qu'est ce que tu vas faire de beau ?

    - Ben... je me disais que comme on n'était pas trop débordé en ce moment, j'allais en profiter pour passer la tondeuse dans mon jardin. Y'a ma femme qui a l'herbe qui commence à lui chatouiller les aisselles.

    - Ah petit veinard !!! Tu t'es trouvé de quoi faire !

    - Mouais... mercredi matin, je fais le plein de la tondeuse et je vérifie l'huile. L'après midi, je fais le devant de la maison ; après la sieste. Jeudi matin, je passe l'engin derrière et l'après midi, je le nettoie ; toujours après la sieste.

    - Oh là ! Tu veux pas prendre ton vendredi aussi ? Comme ça, tu pourrais te reposer !

    - Non, ça, je préfère le faire ici. Autant ne pas gâcher une journée de congé.

    - T'as raison fils... faut pas gâcher... faut pas gâcher...

    Alors... ne gâchons pas.

    Aller bientôt le week-end. Je vais enfin pouvoir bosser...


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  • Mon cher fils,

    Je t'écris parce que ça fait longtemps que je t'ai pas entendu depuis ta dernière lettre.

    Dimanche dernier, ton père et moi on est allé à la mer. Il est resté tellement longtemps assis sur le rocher à pécher les pieds dedans l'eau que bientôt les moules elles lui poussent dessus.

    Lundi, j'ai envoyé ton père faire les courses tout seul. Je lui ai dit de me ramener du déodorant pour les toilettes. Quand je lui ai demandé ça qu'il avait acheté, il m'a dit "Oust". Au début je croyais qu'il voulait que je parte. Mais je me suis vite sauvée par la porte vers le jardin quand il m'a dit que c'était une offre décès. Comme il a fait deux fois pshitt et qu'il était pas encore mort, alors je suis revenu.

    Ton père et moi on est fier que ta soeur Janette elle ait enfin trouvé du travail avec un  "Pro C'est Net". Elle aide les vieux monsieurs à monter dans leur chambre la nuit à l'hôtel. Quand elle rentre le matin, elle est très fatiguée. Mais ça va, elle gagne beaucoup d'argent pour s'acheter un mobile homme.

    Ton frère Robert, çuilà qu'il est parti en Hollande dans une plantation de cannes d'abysse, il va bientôt se marier à Amsterdam. On a hâte qu'il nous présente sa fiancée. C'est la première fois que ton père et moi on rencontrera une femme qu'elle s'appelle Antoine. J'ai hâte de devenir grand-mère.

    Et toi ? Tu as trouvé une femme avec une chaussure à ton pied ?
    Dis nous comment elle s'appelle. Si t'en a pas, c'est pas grave. Ton père et moi on a acheté un ordinateur avec internet dedans et on t'a inscrit sur Mythique. On a mit une photo de toi quand tu étais bébé, le cucul à l’air sans la couche ni les Plims. Y'a plein des femmes qui t'écrivent et c'est moi qui leur répond en disant que je suis toi. Je te dis quoi dès que j'en trouve une bien pour que tu tombes amoureux.

    Je te mets pas un peu d'argent cette fois ci, car tu ne me l'as pas demandé et ton père ne m'a pas encore rendu la monnaie des courses.

    Je t'embrasse bien fort mon fils,

    Ta maman qui t'aime.

    Bernard


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  • Bonjour la Foule !

    Voici un petit mail d’au-revoir à l'attention de mes collègues de bureau.

    Vous l'avez en avant première car je le posterai le 31/12/2014 aux intéressé(e)s.

    ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs et les autres aussi,

    Les circonstances qui me poussent à vous écrire aujourd'hui sont de celles dont la gravité ne peut échapper qu'à ceux dont l’ignorance et le défaut de culture constituent un conglomérat d’incompréhension que je veux croire indépendant de leur juste éducation.

    C’est donc l’arme à l’œil que je vous quitterai dès ce soir pour d’autres horizons.

    Mon contrat de travail chez XXX précisant que je suis tenu d’accepter toute mission, tant en France qu’à l’étranger, la présente étant achevée, mon Directeur m’envoie donc œuvrer pour une juste cause aux Seychelles.
    J’ai obtenu une dérogation pour les week-ends « détente » et troquerai ma Twingo contre un hors bord de fonction.
    Mes EPI (*) seront constitués d’un paréo, d’un masque, d’un tuba et d’une paire de palmes de sécurité.

    Je ne doute pas de ma réussite dans cette nouvelle mission car je suis sûr que l'homme accompli et complet que je suis est celui qui sait suffisamment se retourner dans la vie pour faire face à toute situation, au risque de se trouver nez à nez avec ce qu'il avait dans le dos.

    Je ne vous ferai pas l’affront de vous vêtir du sempiternel souhait que je formule à chacun de mes départs de poste ; à savoir « Que le derrière y te pèle et que t’aies les bras trop courts pour te le gratter ». Non. Je ne le ferai pas.

    Je ne vous ferai pas non plus l’affront de vous souhaiter « Bonne Année » ; le dernier à qui j’ai dit ça a vu sa femme le quitter, un autre s'est pendu avec un élastique et est décédé d'une fracture du crâne et le troisième a attrapé des hémorroïdes. Donc, je ne le ferai pas non plus et vous souhaiterai seulement, voire quand même, une « Parfaite Année 2015 » et allez, comme c’est votre jour de chance, 2016 aussi.

    En conclusion de ces inepties ludiques, je voulais toutes et tous vous remercier pour ces dénominateurs communs qu’il m’a rarement été permis d’observer en d’autres lieux : Votre sourire au quotidien et votre sympathie. L'honnêteté  me pousse quand même à préciser que ces dénominateurs ne vous concernent pas tous... Surtout toi qui te reconnaîtras.

    Aussi, vous m'en voyez désolé, mais j’ai été sincèrement ravi d’œuvrer parmi vous et je vous promets de ne pas recommencer.

    Bisou.

    Pierre

    PS : N’attendez pas que je vous envoie une carte postale, je sais pas écrire.

     

    (*) EPI : Équipements de Protection Individuels


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